4 juin 2017

Un superbe nouveau Leporello, de Roland

Un cadeau en mail-art de plus reçu ce jour : c'est un "livre pauvre" réalisé par Durandal, le grand spécialiste de l'époque médiévale, où il a mis tout son art!

1/ comme d'habitude une enveloppe bien reconnaissable par son format, son écriture remarquable (on dirait de la plume d'oie) et par son cachet de cire et ruban.


à noter les timbres, précieux parlant de soie et de pierres précieuses 
(une nouvelle série que je ne connais pas encore)

2/ à l'intérieur j'y ai trouvé cette merveille : le Leporello


3/ lorsque j'ai délicatement dénoué le ruban entre les pierres précieuses, j'ai trouvé 
le texte de deux sonnets de Louïse Labé


Louise Labé (1524-1566)Son oeuvre  :Sonnets-Elégies-Le Débat de Folie et d'Amour

Poétesse de l'école lyonnaise formée autour de Maurice Scève, qui fut l'une des plus grandes femmes de lettres du XVIe siècle.
Née à Lyon, elle était la fille d'un riche cordier, Pierre Charly (ou Charlin), surnommé Labé. Elle reçut une bonne éducation «!à l'italienne!» - enseignement de l'italien, du latin et de la musique - et fut instruite au maniement des armes. Autour de 1543, son mariage avec un cordier lui valut son surnom de «!Belle Cordière!».Son caractère indépendant et des rumeurs lui prêtant une liaison avec un poète de La Pléiade, Magny, lui firent à tort une réputation de femme légère. Elle fut en revanche fort réputée, et appréciée des poètes de son temps, qui lui dédièrent de nombreux vers et qui chantèrent sa beauté.L'œuvre de Louise Labé, publiée intégralement en 1555, est composée essentiellement d'élégies et de sonnets amoureux, qui furent écrits entre 1545 et 1555. Ces poèmes, d'une grande rigueur formelle, se distinguent des œuvres contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments exprimés, en même temps que par une philosophie de l'amour d'inspiration platonicienne.
Poète «!féministe!» à l'image d'autres femmes de lettres du XVIe siècle, Louise Labé revendiqua pour la femme l'indépendance de pensée, la liberté de parole amoureuse et le droit à l'éducation. Elle défendit ces thèses notamment dans un essai dialogué, le Débat de Folie et d'Amour.

Tu m'as gâtée, vraiment : merci Roland